Valiente: "Nous aimerons Eupen, c’est sûr !"
Marc Valiente manque encore de rythme, mais doit devenir un titulaire indiscutable.
- Publié le 05-08-2017 à 11h58
- Mis à jour le 05-08-2017 à 12h00
Marc Valiente manque encore de rythme, mais doit devenir un titulaire indiscutable. Transféré dimanche, Marc Valiente a connu le FC Barcelone et Josep Colomer, le directeur sportif eupenois. Le verra-t-on déjà à l’œuvre dimanche ? Probable.
Vous venez de passer votre première semaine à Eupen. Comment vous sentez-vous ?
"Très heureux de découvrir mon nouvel environnement, mes partenaires et toutes les personnes œuvrant dans l’intérêt du club."
Et physiquement, êtes-vous prêt à aider l’équipe à Bruges ?
"Je me suis entraîné seul durant de longues semaines. Ce n’est pas facile pour moi actuellement. Là, je ne suis pas à 100 % de mes capacités physiques, il me faudra patienter quelques semaines pour y parvenir. Mais je ferai le max si le coach a besoin de moi."
L’intégration a-t-elle été facile et pensez-vous être capable de débuter dimanche ?
"J’apprends encore à connaître mes équipiers, y compris leurs prénoms. Pour la seconde partie de la question, ce n’est pas à moi qu’il faut la poser."
Vous avez vécu à Barcelone et à Séville, vous n’avez pas peur de poser vos valises à Eupen, une ville microscopique par rapport aux autres ?
"C’est à ma femme que vous devriez adresser cette interrogation (rires) . Je suis sûr que nous aimerons la vie à Eupen."
Oviedo était aussi une option. Pourquoi le choix d’Eupen ?
"J’ai senti que l’on désirait vraiment ma venue en Belgique."
Que connaissiez-vous d’Eupen avant d’y débarquer ?
"Jeffren et les autres Espagnols m’ont parlé du club, de l’Académie et du mode de fonctionnement. C’est différent, mais je suis heureux de découvrir votre championnat."
Dans quel(s) domaines (s) devez-vous apporter à l’Alliance ?
"Mes passages en Espagne et en Israël (NdlR : Maccabi Haïfa où il avait encore un contrat d’un an) me permettent de bénéficier d’une certaine expérience que je vais tenter de transmettre à un groupe assez jeune."
Vous allez découvrir notre D1. Que savez-vous d’elle ?
"Bien sûr, je n’ai pas suivi le Championnat belge au jour le jour. Néanmoins, il y a 4-5 grandes équipes habituées à jouer l’Europe chaque année. Sans oublier l’équipe nationale avec des joueurs prestant dans les meilleurs clubs du monde."
Que savez-vous de Bruges?
"Même si les Flandriens ont connu un match très compliqué en Turquie, il s’agit d’une équipe du Top 6 qu’il sera délicat de contrer."
"À gauche à Haïfa"
La lutte pour les places en défense centrale va être rude. Aux Gnaka, Lotiès et Tirpan alignés contre Zulte s’ajoutent Diallo (opéré), Blondelle (quadriceps) et Marc Valiente, le dernier arrivé au Kehrweg.
"Il vient de trois mois sans avoir participé à des séances collectives", note Jordi Condom. "Il passera donc un dernier test ce samedi afin d’évoluer les possibilités de le faire jouer dimanche. On verra s’il n’y a pas de surcharge, consécutive à l’intensité des derniers entraînements."
Venu de Barcelone , comme son nouvel arrière central, Jordi Condom connaît son profil. "Venant de l’école espagnole, Marc présente de belles qualités techniques. De derrière, il aime relancer proprement le jeu. Il se caractérise par un jeu court de qualité, tout en étant précis dans le jeu long afin de permettre à son équipe d’amorcer les phases offensives."
Néanmoins, c’est pour ses aptitudes défensives que le joueur né à Granollers est venu. "Il est droitier, mais pourrait jouer aux trois places de notre axe défensif", commente le T1 panda. "À Haifa, il jouait d’ailleurs sur le côté gauche."
Le 44, l’an 1987, le 0-5 et… Messi
Porteur du numéro 44 ("J’aime le 4, déjà pris, j’ai donc doublé ce chiffre"), Marc Valiente a vécu le 0-5 de Zulte depuis les tribunes.
"Le premier match de championnat apporte toujours des surprises, des résultats imprévus. Il faut l’oublier et se focaliser sur le futur."
De tels scores, le défenseur de la génération 87 ne doit pourtant pas en avoir connu beaucoup, vu la qualité de partenaires tels que Piqué, Fabregas ou Messi, tous nés en 1987. "On a évolué 6 ou 7 ans ensemble. Aujourd’hui, sans avoir de contacts réguliers, on reparle parfois du passé entre nous…"